Jeanne Desaubry |
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L’histoire Le sale temps de l’hiver a redonné aux immenses plages du Nord leur aspect de désert marin, glacial et mouillé. Le vent souffle, le sable cingle. Les villas sont closes. Toutes sauf une, cachée au milieu des dunes, occupée par un couple insolite. Victor Markievicz, la soixantaine passée, et Martha, trop jeune, trop fragile. Lune de miel atypique ou cavale ? Leur présence intrigue et excite le voyeurisme d’un personnage énigmatique. Après la découverte d’un cadavre rejeté sur le rivage, les relations perverses entretenues par le trio iront crescendo vers un dénouement aussi inattendu que dramatique. Jeanne Desaubry installe un climat angoissant nourri de petits riens, disséquant les amours pathologiques d'un couple en crise. Etonnant récit à contre-pied où la comédie des sentiments est résolument pessimiste. Une écriture épurée, maîtrisée, un thriller sentimental très noir. A propos Faisant suite à la flamboyance combative de l'héroïne de son précédent roman - Le passé attendra-, le destin des personnages de Dunes froides s'accomplit dans une fatalité indépassable. Tout est contraste dans ce rapprochement. A la nature luxuriante de la Provence succèdent les stations balnéaires du Pas-de-Calais, à la saison hivernale de surcroît. D'où une atmosphère de désolation pétrie de vent, de dunes, de sables, de mer grise, de pluie, de villas closes, de froid, et encore de pluie omniprésente. La désolation est dans les coeurs également et mène au drame paroxystique - le crime passionnel. Le style asséché de l'auteure donne ce rendu d'esquisse, en clair obscur, en ombres inquiétantes, introduisant un malaise au fur et à mesure qu'on découvre les versants noirs des personnages. Mensonges, dissimulations, constituent la trame de l'histoire au sentimentalisme dévoyé. " Les histoires d’amour finissent mal en général… ", est-il annoncé en exergue du livre citant un vers d'une chanson des Rita Mitsouko. Triste présage ! Méditation désespérante ! La démonstration s'effectue au long du roman, les strates des souvenirs sont une carapace empêchant l'émergence d'un bonheur simple, le passé douloureux resurgit ; de la vie cassée, aucun rafistolage sentimental ne peut conduire à l'accomplissement,à la fusion des êtres. Ce roman relate cette impossibilité, propre à la passion contrariéequi peut conduire à la pire extrémité. Utilisant les codes du genre, ce roman noir originalvous enveloppe d'un grand manteau d'absence glacée. En refermant ce livre, on se prend à souhaiter pour soi-même une vie sans histoires... Nigel Greyman - décembre 2008 Dunes froides Roman Collection Forcément noir Jeanne Desaubry Le sale temps de l’hiver a redonné aux immenses plages du Nord leur aspect de désert marin : glacial et mouillé. Le vent souffle, le sable cingle. Les villas sont closes. Toutes sauf une, cachée au milieu des dunes, occupée par un couple insolite. Victor Markievicz, la soixantaine passée, et Martha, Lire le début ici trop jeune, trop fragile. Lune de miel atypique ou cavale ? Leur présence intrigue et excite le voyeurisme d’un personnage énigmatique. Après la découverte d’un cadavre rejeté sur le La suite rivage, les relations perverses entretenues par le trio (achat du livre) iront crescendo vers un dénouement aussi inattendu que dramatique. JD installe un climat angoissant nourri de petits riens, disséquant les amours pathologiques d’un couple. ou Etonnant récit à contre-pied où la comédie des sentiments est résolument pessimiste. Une écriture auprès de l'auteur épurée, maîtrisée, un thriller sentimental effrayant.
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